3. Auberge Handfield - 555, rue Richelieu (vers 1840)

Maison de pièce sur pièce, du début XIXe siècle. La première transaction connue date de 1845 : le tanneur François Hébert l'échange au notaire Charles Brin. En 1856, le notaire Zénon de St-Aubin en devient propriétaire puis il la vend en 1859 à Pierre Adam, bourgeois de la place, qui l'occupera jusqu'à son décès. En 1884, devenue la propriété de Charles-François Blanchard, cultivateur rentier, elle sera cédée au gendre de ce dernier, Ubald Bouvier, en 1905. Après plusieurs autres propriétaires, Victor Handfield la racheta en 1927. Sa belle-mère Émilie Larue-Jeannotte et sa femme Irène, en 1945, en firent une pension de famille surnommée « V'là l'bon vent ». Puis à son tour le fils de Victor, Conrad, en fit une auberge reconnue pour sa cuisine traditionnelle, fréquentée par de nombreux estivants. Entre 1957 et 1965, Victor et Conrad ont incorporé au premier corps de logis les maisons voisines construites pour la plupart entre 1880 et 1900. L'Auberge Handfield est depuis plusieurs années un restaurant gastronomique reconnu. Ce sont maintenant les fils de Conrad qui gèrent l'auberge.